L’espérance de vie à la naissance, ou vie moyenne, estime le nombre moyen d’années que peut espérer vivre un nouveau-né, si les conditions de mortalité ayant prévalu au cours de la période étudiée demeurent inchangées durant toute sa vie.
L’espérance de vie à la naissance est aussi un indicateur de l’état de santé général d’une population et permet des comparaisons fiables au fil du temps et entre différents pays.
Si ce taux diminue, la durée de vie effective sera plus longue que l’espérance de vie calculée au moyen des taux de mortalité actuels. L’espérance de vie à la naissance est l’un des indicateurs de l’état de santé les plus fréquemment utilisés. L’augmentation de l’espérance de vie à la naissance peut être attribuée à plusieurs facteurs, dont l’élévation du niveau de vie, l’amélioration du mode de vie et l’augmentation du niveau d’instruction, ainsi qu’un accès plus large à des services de santé de qualité. Cet indicateur est présenté sous la forme d’un chiffre global et pour chaque sexe, et il est exprimé en années.
A l’échelle mondiale, l’espérance cache de grandes disparités. Elle varie de 84 ans au Japon contre 53 ans en Centre Afrique en 2018. La majorité des pays ayant les indices d’espérance de vie les plus faibles (Eswatini, Botswana, Lesotho, Zimbabwe, Zambie, Mozambique, Malawi, Afrique du Sud, République centrafricaine, Namibie, Guinée-Bissau) souffrent d’un taux très important de contamination au virus VIH / SIDA dans les années 90 (de 10 à 38,8 % des adultes). Depuis ces dernières décennies, l’Afrique a connu un allongement de la durée de vie avec une espérance de vie moyenne de 61 ans en 2018. En Afrique du Nord elle est en moyenne de 74 ans, tandis que l’espérance de vie est de 55 ans en moyenne en Afrique de l’Ouest et reste inférieure à 60 ans en Afrique centrale ou australe.