Au cœur de Nairobi, le 2 juin 2025, résonnent les témoignages poignants de Boniface Mwangi et Agather Atuhaire, deux défenseurs des droits humains respectivement kényan et ougandais. Leur récit glaçant relate leur récente détention en Tanzanie, un épisode qui a marqué profondément leur vie.

Arrivés à Dar es Salam pour assister au procès de l’opposant politique Tundu Lissu, ils ont été arrêtés et détenus au secret pendant trois jours. Privés de leurs droits fondamentaux, ils ont subi des traitements inhumains et dégradants, relatant des actes de torture. Après cette épreuve, ils ont été expulsés vers leurs pays respectifs.

Leur témoignage met en lumière la fragilité de la situation des défenseurs des droits humains en Afrique de l’Est. Il souligne également les pressions exercées sur ceux qui osent s’opposer aux pouvoirs en place. Leur courage à témoigner malgré la peur est un puissant appel à la solidarité internationale et à la défense des droits fondamentaux.

L’incident soulève de sérieuses questions sur le respect des droits humains en Tanzanie et le besoin urgent de mécanismes de protection efficaces pour les défenseurs des droits humains dans la région. Il est impératif que la communauté internationale condamne fermement ces actes de violence et exige des enquêtes approfondies pour que justice soit rendue. L’impunité ne doit pas prévaloir.

Ce témoignage poignant sert de rappel brutal des risques encourus par ceux qui luttent pour la justice et la démocratie en Afrique. Leur histoire doit nous inciter à une vigilance accrue et à un engagement indéfectible pour la défense des droits humains, partout dans le monde.